– Journée P – Journée québécoise du Parrainage civique – 8ème édition

Texte tel que dans vos journaux locaux de la semaine du 19 septembre 2022:

Le Regroupement Québécois du Parrainage Civique (RQPC) et les 17 organismes sans but lucratif qui le constituent célèbreront le 25 septembre prochain, la 8ème édition de leur Journée P – La journée québécoise du Parrainage civique.

Pour mieux comprendre ce mouvement d’amitié qui existe depuis la fin des années 1960, nous avons discuté avec l’équipe en place au sein du Parrainage civique des MRC d’Acton et des Maskoutains.  Ces 3 femmes et le charismatique porte-parole du regroupement ont d’ailleurs une superbe invitation musicale à vous lancer pour ce jeudi 22 septembre…  – Journée P – Journée québécoise du Parrainage civique – 8ème édition  

Qu’est-ce que le parrainage civique?

Julie Gosselin, responsable de la vie associative et des communications nous explique que partout au Québec, le parrainage consiste essentiellement à jumeler un citoyen bénévole avec une personne marginalisée par ses incapacités (déficience intellectuelle, santé mentale, handicap physique, etc.).  Ce bénévole n’agit toutefois pas à titre de professionnel, car le jumelage est avant tout une relation égalitaire de citoyen à citoyen.   Marie-Josée Charron, agente au jumelage, ajoute que les offres de service des divers organismes, peuvent toutefois être très variées, chaque région s’adaptant à ses besoins spécifiques.

Le Parrainage civique au sein des MRC d’Acton et des Maskoutains

Chez Parrainage civique des MRC d’Acton et des Maskoutains, l’offre s’adresse essentiellement aux personnes vivant avec une déficience intellectuelle, un trouble du spectre de l’autisme ou une limitation physique et le bénévolat peut autant s’y faire en seul à seul, en couple, en famille ou même entre ami(e)s.  Peu importe la manière, l’équipe constate que c’est une réelle amitié qui s’installe au fil du temps entre les jumelés puisqu’ils partagent régulièrement des activités et des intérêts qu’ils ont en communs.  Et comme, en plus des jumelages, des activités de groupe sont organisées régulièrement, l’organisme permet vraiment de briser l’isolement, mais aussi favorise l’intégration et la participation sociale de ses membres à la communauté.  Car même les individus en situation de handicap peuvent apporter une belle contribution et c’est d’ailleurs en partant de ce constat que le RQPC, désirant sensibiliser la population à cette réalité, a créé La Journée P.

La Journée P est une journée pour souligner l’importance que revêt encore aujourd’hui, le parrainage civique au sein de la collectivité. Car comme le dit si bien Chantal Lavallée, directrice générale : « Dans un monde idéal, les organismes de Parrainage civique n’auraient pas besoin d’exister! »  En attendant cette communauté parfaite où tout le monde s’entraide avec empathie, respect et bienveillance, l’organisme de la région poursuit son bon travail et tel que mentionné ci-haut, profite des célébrations de la Journée P pour inviter la population à son événement du jeudi 22 septembre 2022.  – Journée P – Journée québécoise du Parrainage civique – 8ème édition

Une invitation festive pour la population

Dès 19h30 au Pub du Charme à Acton Vale, le généreux porte-parole, chanteur et musicien Marco Calliari, viendra vous rocker la cabane et ce, gratuitement!  Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter l’organisme directement au 450-774-8758.  Vous trouverez aussi beaucoup d’informations sur leurs services via leur site web au www.parrainagecivique.org et n’hésitez pas à vous abonner à leurs pages Facebook et Instagram.

Nous terminons en souhaitant d’excellentes célébrations de la Journée P à tous les organismes de Parrainage civique du Québec et nous insérons ici notre entrevue sur le sujet à Radio-Acton.

Julie Gosselin, responsable de la vie associative et des communications

LE MOUVEMENT D’AMITIÉ DU PARRAINAGE CIVIQUE, UN ALLIÉ PRÉCIEUX POUR UNE BONNE SANTÉ!

LE MOUVEMENT D’AMITIÉ DU PARRAINAGE CIVIQUE, UN ALLIÉ PRÉCIEUX POUR UNE BONNE SANTÉ!

De nombreuses études l’ont prouvé au fil des décennies, l’amitié est une des meilleures alliées à une bonne santé physique et psychologique!

Avoir et être un ami sincère, ça booste la joie de vivre et ça brise l’isolement. Par leur écoute et leur compassion, les amis diminuent notre stress en adoucissant les épreuves de la vie.  Au fil du temps, avoir un ami qui croit en nous, ça favorise drôlement l’estime et la confiance en soi!  En fait, l’amitié authentique c’est tout simplement grandissant et ça fait se sentir bien.

Les amis, la science et la santé

Scientifiquement, on se sent bien car les relations amicales favorisent l’augmentation d’ocytocine (hormone du bonheur), elles aident à réguler la tension artérielle et diminuent les risques de dépression et d’addictions en tout genre.  De plus, grâce à la sécrétion d’endorphines, l’amitié aiderait même à supporter la douleur! Et par la sécrétion de sérotonine dans le cerveau, elle aide à réguler l’humeur, ce qui diminue les besoins d’antidépresseurs.

L’amitié, le pilier de la solidarité humaine

De manière générale, on réalise aussi que les relations amicales et empathiques forgent la base de la solidarité humaine, elles jettent les ponts entre les différents peuples et elles rendent notre société plus forte et durable.  En fait, les amis c’est tellement important que l’Organisation des nations Unies (l’ONU) a fait du 30 juillet de chaque année, la Journée internationale de l’amitié.  Une journée pour sensibiliser le monde entier à cultiver des relations empreintes d’honnêteté, de partage, d’entraide et de bienveillance.

C’est d’ailleurs en comprenant le pouvoir et la force qu’a l’amitié, que le Dr Wolf Wolfensberger,  a instauré sur notre continent dès 1966, le mouvement du Parrainage civique.  Wolfensberger était docteur en psychologie et chercheur dans le domaine de l’incapacité intellectuelle.  Au début du mouvement, la formule consistait en du parrainage par des citoyens pour faciliter le retour à la vie normale de ses patients ayant des incapacités intellectuelles.

Les jumelages d’amitié chez Parrainage civique des MRC d’Acton et des Maskoutains

De nos jours, au Parrainage civique des MRC d’Acton et des Maskoutains, des jumelages d’amitié sont créés entre un bénévole (le parrain ou marraine) et une personne (le membre filleul) qui a à composer avec une déficience intellectuelle, un trouble du spectre de l’autisme ou une limitation physique.  Marie-Josée Charron, notre agente de jumelage qui effectue aussi les suivis réguliers avec les jumelés, nous rapporte qu’il est impressionnant de voir à quel point le fait d’avoir l’opportunité de développer ainsi une belle relation d’amitié a énormément d’impact sur la personne filleule.

Des bienfaits pour le bénévole aussi!

Toute l’équipe est d’ailleurs convaincue que pour le bénévole aussi, ce genre d’amitié est souvent particulièrement bénéfique.  Les parrains marraines nous disent ressentir beaucoup d’accomplissement personnel et plus de satisfaction reliée au sentiment d’être utile.  À notre avis, le type de bénévolat que nous offrons donne concrètement plus de sens à la vie d’à peu près n’importe qui!

Est-ce que vous qui serez notre prochain parrain ou marraine?

Julie Gosselin, responsable de la vie associative et des communications

Semaine québécoise des personnes handicapées : Comment contribuer à ce monde d’inclusion

C’est du 1er au 7 juin que se déroule chaque année la Semaine québécoise des personnes handicapées.  Une telle semaine a lieu afin de tous nous inviter à passer à l’action pour bâtir ce monde d’inclusion dont tout le monde parle tant!  L’Office des Personnes Handicapées du Québec (l’OPHQ) nous invite à poser, chaque jour de l’année, des actions simples et concrètes qui feront accroitre le pouvoir d’agir de ces personnes vivant avec une incapacité.  Chacun de nous peut améliorer la participation sociale de ces individus de tout âge, alors ouvrons-nous à la différence et découvrons comment nous pouvons contribuer au mouvement dès que l’occasion se présente!

Semaine québécoise des personnes handicapées : Comment contribuer à ce monde d’inclusion.

Nous avons tous au moins un handicap

Tout d’abord, prenons conscience que nous avons TOUS à composer avec au moins un handicap.  Qu’il soit visible ou pas.  Ou qu’il soit « corrigeable » un peu, beaucoup ou pas du tout.  Qu’il soit permanent ou temporaire. Que ça vienne avec la vieillesse, avec un accident ou dès la naissance, nous avons tous à composer avec quelque chose qui rend notre vie plus difficile.  Et nous désirons tous l’empathie de notre prochain concernant nos difficultés personnelles…

Définition officielle de “personne handicapée”

Au Québec, une personne handicapée est officiellement celle « ayant une déficience entrainant une incapacité significative et persistante et qui est sujette à rencontrer des obstacles dans l’accomplissement d’activités courantes. En ce qui a trait à l’incapacité, elle peut être motrice, intellectuelle, de la parole ou du langage, visuelle, auditive ou associée à d’autres sens.  Elle peut être reliée à des fonctions organiques, ou encore, liée à un trouble du spectre de l’autisme ou à un trouble grave de santé mentale. »

Plusieurs idées concrètes pour contribuer à ce monde d’inclusion

Sur Québec.ca/SQPH, vous découvrirez une multitude d’idées concrètes pour agir et pour développer des comportements plus inclusifs et invitants pour ces personnes.  Notre coup de cœur chez Parrainage civique, est leur Autoformation « Mieux accueillir les personnes handicapées ».  Il s’agit de 8 capsules vidéo présentant différents types d’incapacités afin de connaitre les meilleures pratiques à adopter.  L’OPHQ nous rappelle que « les personnes handicapées représentent tout de même 16% de la population québécoise.  Laissons-les contribuer à 100% de leurs capacités. »

Chez Parrainage civique, c’est justement en ayant cette idée en tête que nous offrons à la population de bâtir une amitié au sein d’un jumelage entre une personne bénévole et une autre ayant à vivre avec une limitation.  Les liens qui sont ainsi créés au gré des activités, favorisent la participation sociale de la personne filleule et l’aideront aussi à briser son isolement.  Notre organisme est donc un créateur d’occasions pour contribuer activement à notre monde d’inclusion J

Visitez-nous sur parrainagecivique.org, sur Facebook et Instagram ou contactez-nous au 450-774-8758. Vous en saurez plus sur les avantages de devenir parrain ou marraine et vous découvrirez à quel point notre bénévolat est bienfaiteur pour toute une société, à commencer par vous-même!

Car nous croyons dur comme fer qu’une société plus solidaire, empathique et inclusive est une société plus forte et durable.

Bonne semaine québécoise des personnes handicapées à toutes et tous!

Semaine québécoise des personnes handicapées : Comment contribuer à ce monde d’inclusion.

Julie Gosselin, responsable de la vie associative et des communications

Semaine québécoise des personnes handicapées : Comment contribuer à ce monde d’inclusion.

BÉNÉVOLER CHANGE LA VIE!

Du 24 au 30 avril 2022, la Semaine de l’Action Bénévole célèbre sa 48e édition annuelle.

La Fédération des Centres d’Action Bénévole du Québec (FCABQ) le dit haut et fort: « L’action bénévole est un cercle vertueux »!  Chez Parrainage civique nous savons à quel point ces schémas positifs sont en mesure de briser les cercles vicieux.  Notre organisme se plaît même à dire que bénévoler donne des ailes!  Parce que l’action bénévole ne se contente pas de changer la vie de ceux et celles à qui on tend la main; elle change aussi la vie des bénévoles eux-mêmes!

Bénévoler favorise aussi le bien-être du bénévole!

En effet, il est prouvé depuis longtemps que le bénévolat peut avoir un véritable impact sur notre bien-être physique et psychologique.  Comme le dit si bien Pierre-Luc Morissette, le parrain du jumelage gagnant du 2e Prix Gérard Hamon: « le bénévolat, c’est une belle action humaine qui fait du bien, autant pour l’autre que pour soi-même! ».   Il ajoutait dans cette entrevue pour Radio-Acton: « C’est tellement enrichissant, je ne m’attendais pas à une poussée de croissance spirituelle et morale aussi grande!»  Ça veut tout dire n’est-ce pas?

Faire rayonner le bénévolat et notre mission!

Le Regroupement Québécois du Parrainage Civique (RQPC) est l’instigateur du Prix Gérard Hamon.  Cette compétition très amicale a justement été créée afin de faire rayonner l’action bénévole de ses membres, implantés un peu partout au Québec.  Nous sommes d’ailleurs convaincus que les bénévoles font partie de ces superhéros d’aujourd’hui et leur travail mérite tellement d’être souligné et encouragé!

Au Parrainage civique des MRC d’Acton et des Maskoutains, les bénévoles sont jumelés avec une personne qui vit avec une déficience intellectuelle, un trouble du spectre de l’autisme ou une limitation physique.   Cette action vise à créer des liens, à briser l’isolement de ces individus et à améliorer leur participation sociale.  Le plus souvent, une sincère amitié est créée.  Les bénévoles ne sont pas des spécialistes, mais leur présence peut faire une énorme différence dans la vie de ces personnes plus vulnérables.

L’action bénévole est essentielle pour une société forte

Selon nous, le bénévolat change aussi profondément notre communauté en l’imprégnant de plus de bienveillance, d’empathie et de solidarité.  En s’entraidant plus et en se compétionnant moins, c’est toute notre collectivité qui gagne en estime et en confiance.  Nous croyons en fait que c’est l’action bénévole qui nous mènera vers un avenir meilleur, en créant un monde plus inclusif et donc plus fort face à l’adversité.

Comme le dit si bien la FCABQ, « Changer une vie, c’est changer le monde! »

Sincères remerciements à tous les bénévoles! 

En terminant, toute l’équipe désire remercier chaleureusement chacun de ses bénévoles, mais aussi tous les acteurs de l’action bénévole en général.  Merci pour votre empathie, votre générosité et surtout, merci pour votre implication.  Ces qualités, sont en fait vos supers pouvoirs de superhéros!

Merci mille fois d’en faire bénéficier toute une société!

Julie Gosselin, responsable de la vie associative et des communications

Notre Texte de 2021 

Sensibilisation sur le Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA)

Sensibilisation sur le Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA)

En avril, plus particulièrement le 2, l’autisme ou le trouble du spectre de l’autisme (TSA) est à l’honneur. Cette période est consacrée à la sensibilisation de la population à la réalité de ces personnes ayant à vivre avec des différences parfois invisibles, mais toujours épuisantes.

Ces individus peuvent effectivement ne pas avoir “l’air autiste” puisque trop souvent ils travaillent très fort pour camoufler leur particularité. En fait l’autisme a une multitude de visage tout comme il y a une multitude d’humains. Ces personnes ne ressemblent pas toutes à Rain Man, loin de là!

L’autisme est une neurodivergence qui se caractérise par des problèmes de communication, des difficultés dans les interactions sociales et la présence de comportements répétitifs ainsi que des activités ou des intérêts restreints.

Un spectre si large

Avant 2013, le TSA avait plutôt les 3 appellations distinctives suivantes: « syndrome d’Asperger », « TED » (trouble envahissant du développement) et « TEDNS » (trouble envahissant du développement non spécifié).  Sachant cela, on comprend que le degré d’atteinte, ou plutôt le degré de soutien externe nécessaire, peut énormément varier d’une personne à l’autre.  Tandis que certaines sont verbales, d’autres ne le sont pas du tout, la plupart ont des difficultés avec les interactions sociales, d’autres moins.  Il y a l’hypo et l’hypersensibilité, les difficultés variables au contact visuel, etc. Sensibilisation trouble du spectre de l’autisme TSA 

De plus, beaucoup d’autistes sont soit camouflés par une douance ou ont des comorbidités qui peuvent complexifier le diagnostic.  Parmi celles-ci; la  déficience intellectuelle, un trouble anxieux, trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, trouble dépressif, de l’opposition, etc.  Bien entendu, il est encore plus difficile de s’intégrer dans une société quand on ignore en quoi on est différent des autres.

La gamme de symptômes étant ainsi très large, imaginez les multiples combinaisons possibles; elles sont infinies et ça rend chaque personne unique et le diagnostic d’autant plus ardu.  Il devient donc vraiment important de comprendre que chaque individu a des besoins qui lui sont propres et auxquels son entourage doit pouvoir s’adapter.

En constante évolution

Les temps changent toutefois; les connaissances et la compréhension dans les sphères scientifiques s’étendent.  Les spécialistes, en équipe multidisciplinaire, sont de plus en plus en mesure de diagnostiquer l’autisme.  Ça donne même l’impression qu’il y a une augmentation de ces personnes au sein de notre société.  Tranquillement, nous tendons aussi vers une meilleure compréhension du TSA en passant par les témoignages des principaux concernés.  Le spectre devient moins flou vu de l’intérieur. 😀

Quoiqu’il en soit, il reste bien de la sensibilisation à faire dans la société pour mieux comprendre et s’adapter aux personnes autistes.  Parce que justement, ces personnes ont à vivre avec cette neuroatypie.  Ce n’est pas une maladie dont elles pourront guérir.  Quand on sait que plusieurs personnes n’ont pas de diagnostic, il devient encore plus important de faire tomber les préjugés et de s’ouvrir à la différence pour que notre monde soit plus inclusif.  Pour que tout être humain ait accès à une vie agréable, sans discrimination.

Allons ensemble vers ce monde d’inclusion, chacun peut faire sa part! Sensibilisation trouble du spectre de l’autisme TSA 

Julie Gosselin, Responsable de la vie associative et des communications

Voici nos autres texte sur le sujet : Janvier 2020

décembre 2017

Semaine Québécoise de la Déficience Intellectuelle

SEMAINE QUÉBÉCOISE DE LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE

Article écrit pour les journaux..  En collaboration avec les membres du comité pour la Semaine Québécoise de la Déficience Intellectuelle.  SEMAINE QUÉBÉCOISE DE LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE

Cette année, du 20 au 26 mars 2022, la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle souligne son 34e anniversaire.

Cette semaine de sensibilisation a pour objectif de créer des rapprochements entre la population et les personnes vivant avec une déficience intellectuelle, dans l’espoir de bâtir une société plus inclusive.

Nous sommes plusieurs organismes de la région à travailler auprès de ces personnes et nous nous unissons à nouveau cette année, pour sensibiliser la population à leur réalité.  Nous sommes;

Nous travaillons tous de concert afin de briser l’isolement de nos utilisateurs, pour un monde plus juste et inclusif.  Bien entendu, vous êtes tous invités à contribuer à nos missions que ce soit par le bénévolat, la donation, un geste inclusif ou un simple sourire!   Bravo.

Hier versus aujourd’hui

Environ 2% de la population vit avec cette réalité et depuis quelques dizaines d’années déjà, un grand nombre de ces personnes évolue maintenant parmi la population en général.  Auparavant, elles étaient trop souvent institutionnalisées suite au dévoilement de leur diagnostic.  Nous avons donc fait du chemin vers cette société plus inclusive, mais il reste aujourd’hui encore, bien des préjugés à défaire! Allo.

Les préjugés et l’employabilité

Avec cette pandémie qui semble maintenant s’achever, le Québec déplore un manque d’employés plus exaspérant que jamais et ce, dans tous les domaines d’emploi.

Nous jugeons bon de mentionner que plusieurs de ces personnes ayant à composer avec une déficience intellectuelle nous disent vouloir s’impliquer dans la société et prouver qu’elles aussi, elles sont capables.  Certains employeurs pensent encore que « ces gens-là ne peuvent pas travailler »  ou « qu’ils ne sont pas productif ».  C’est tout faux!  Bien souvent, il suffit d’un peu d’ouverture de la part du décideur pour que toute l’équipe suive le mouvement d’adaptation nécessaire.  Il existe d’ailleurs des organisations pour accompagner les employeurs en ce qui a trait à l’employabilité des personnes handicapées.  Le chef de file en Montérégie est le SDEM SEMO. Bonjour tout le monde.

Les employeurs de la région qui se veulent innovants sont invités à communiquer avec Mme Christine Larrivée, qui est l’agente de communication au SDEM SEMO.  Vous serez surpris par leur gamme de services complète, ainsi que par les retombées positives dans votre communauté. Empathie. 

Pour communiquer avec Mme Larrivée: 1 800 646-6096 poste 228

Par courriel : christine.larrivée@sdem-semo.org

Site web: www.sdem-semo.org/services-offerts/

L’inclusion, c’est l’affaire de tous!  Employeur, travailleur, professeur, citoyen, etc.  Nous sommes tous en possibilité d’améliorer notre société; un acte à la fois.

Merci à vous d’y contribuer!

32ème édition de la semaine nationale de prévention du suicide

32e Semaine nationale de prévention du suicide


Parrainage civique des MRC d’Acton et des Maskoutains se joint à l’Association québécoise de prévention du suicide pour souligner la 32ème édition de la Semaine nationale de prévention du suicide qui se déroule cette fois-ci du 30 janvier au 5 février 2022.

Pour une 5ème année consécutive, l’éloquent thème « Parler du suicide sauve des vies » est repris et la campagne se concentre sur la prévention dans les sphères numériques.  Au Québec, nous rappelons que l’acte le plus violent qui soit envers soi-même, fauche encore 3 vies par jour. Nous aussi, comme l’évoque le thème de cette année, nous sommes convaincus que par la simple communication,  il est possible de faire la différence pour quelqu’un et ce, aussi via les réseaux sociaux! La situation pandémique qui perdure rend d’ailleurs cet outil encore plus essentiel pour notre lutte.

Les causes du suicide en général

Évidemment, aucune cause unique ne peut expliquer ou prédire un suicide.  Il s’agit plutôt d’un amalgame de facteurs personnels, sociaux et culturels.  La présence de ces facteurs diffère d’une personne à l’autre au cours de sa vie.

Voici la liste de ces facteurs selon ce que publie le gouvernement du Canada sur son site web:

  • Une tentative de suicide antérieure;
  • une maladie mentale comme la dépression;
  • un sentiment de désespoir ou de détresse (ces sentiments décrivent la croyance que la vie ou la situation actuelle ne s’améliorera pas);
  • le mauvais usage de l’alcool ou de substances;
  • une douleur physique ou une maladie chronique (à long terme);
  • un traumatisme, par exemple :
    • la violence;
    • la victimisation comme l’intimidation;
    • le mauvais traitement ou la négligence subis pendant l’enfance;
    • le suicide d’un membre de la famille ou d’un ami;
    • des événements qui touchent de multiples générations dans la famille;
  • des pertes importantes, y compris une perte de nature :
    • personnelle (relations);
    • sociale;
    • culturelle;
    • financière (perte d’emploi);
  • des changements dans la vie ou des stresseurs importants tels que :
    • le chômage;
    • l’itinérance;
    • la mauvaise santé physique ou la maladie physique;
    • le décès d’un être cher;
    • le harcèlement;
    • la discrimination;
  • un manque d’accès ou de disponibilité des services en santé mentale;
  • des difficultés personnelles liées à l’identité (sexualité, culture);
  • un manque de soutien de la part de la famille, des amis ou de la communauté;
  • Bien sûr, le sentiment d’isolement est aussi un facteur important.

Selon l’Agence-Presse toutefois et malgré la pandémie, les chiffres de 2020 (non officiels au moment d’écrire cet article) indiqueraient que le taux de suicide serait à la baisse… Les risques d’augmentation de ce taux étant loin d’être écartés, cette 32ème campagne de prévention est toujours aussi primordiale!

Les causes du suicide plus particulières à nos bénéficiaires

La mission de notre Parrainage civique étant ce qu’elle est, il nous semble intéressant de se pencher sur les facteurs augmentant le risque de suicide chez nos bénéficiaires vivant avec une déficience intellectuelle (DI), physique ou avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA).

Un rapport fut produit à ce sujet en février 2014 suite à une consultation d’experts issus du Centre de recherche et d’intervention sur le suicide et l’euthanasie (aujourd’hui Centre de recherche et d’intervention sur le suicide, enjeux éthiques et pratiques de fin de vie (CRISE)) ainsi que du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement de Montréal.  Ce document, rapportait à l’époque que même si le phénomène était jusqu’à ce jour peu connu, il semblait pourtant déjà évident que son incidence est importante, particulièrement chez les personnes ayant un TSA ou une DI légère.

Les facteurs de risque pour ces populations seraient assez similaires à ceux de la population en général, mais les experts en ont dégagé certains qui auraient une plus grande incidence pour notre « clientèle ».  En effet, des événements circonstanciels tels qu’une perte, un deuil, des transitions, de l’intimidation, des tentatives de suicide antérieures ou l’annonce d’un diagnostic, sont susceptibles d’influencer ces personnes plus fortement.  De plus, des états particuliers, dont un changement significatif du niveau de fonctionnement de base, l’impulsivité et la consommation de substances sont identifiés comme des facteurs de risque discriminants.

Les outils de prévention

Aujourd’hui, les informations et outils sont plus développés pour les intervenants du milieu ainsi que pour la population en générale.  En effet, le site web de CRISE nous informe que “Entre 2015 et 2020, des chercheuses et milieux d’intervention en déficience intellectuelle (DI) et trouble du spectre de l’autisme (TSA) ont développé un processus de soutien à la décision clinique en prévention du suicide, le Processus AUDIS. Ce dernier inclut un modèle dynamique du suicide, des outils de repérage, un processus clinique de gestion de l’épisode suicidaire et de réduction du risque suicidaire à long terme. Ces processus et outils sont disponibles sur le site ditsasuicide.ca. “

Toutefois, les intervenants n’étant en 2014 pas vraiment outillés, comment pouvait-on tenter de prévenir et de protéger?  Encore aujourd’hui, les experts croient que la présence d’un réseau de soutien et une bonne intégration sociale sont des éléments qui contribueraient à diminuer les probabilités d’un passage à l’acte.

32e Semaine nationale de prévention du suicide

Notre mission va de pair avec la prévention du suicide

Et justement, Parrainage civique travaille activement à briser l’isolement de ces personnes plus vulnérables. Nous visons aussi leur intégration et leur participation active à la communauté.  Sachant cela, il devient donc vraiment intéressant d’imaginer à quel point les jumelages et amitiés formés peuvent contribuer à sauver des vies!!  L’organisme désire donc aujourd’hui remercier tous ses membres bénévoles pour leur essentielle implication!

Nous les considérons ni plus ni moins comme les super-héros des temps modernes!

Bien évidemment, nous vous invitons vous aussi à devenir bénévole et donc pouvoir participer un peu plus à la diminution de notre taux de suicide au Québec.

Julie Gosselin, responsable de la vie associative et des communications,

Parrainage civique des MRC d’Acton et des Maskoutains

32e Semaine nationale de prévention du suicide

12 jours d’action contre la violence faite aux femmes

(Publication sur notre page Facebook du 22 novembre 2021)
 
C’est le 25 novembre que se tiendra la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Avec cette journée, débuteront les 12 jours d’actions contre cette violence faites aux femmes.
12 jours d’action contre la violence faite aux femmes
À quelques reprises pendant ces 12 jours (toujours avec la même image de publication), Parrainage civique des MRC d’Acton vous présentera et partagera plusieurs textes et publications mettant en lumières diverses notions et facettes de cette violence. La violence en général, ainsi que celle faite aux femmes vivant avec une limitation physique et/ou intellectuelle ou encore avec un TSA.
Car ces femmes sont doublement vulnérables. Elles le sont de par leur handicap (nous y reviendront plus tard), mais aussi, simplement car elles sont nées femmes. Cette vulnérabilité toute féminine ne peut d’ailleurs être ignorée lorsque l’on constate l’effroyable et récente vague de féminicides au Québec.
 
Voici donc en préambule, une excellente source d’informations pertinentes, des explications, des exemples et surtout des ressources pour les femmes vivant de telles injustices ici au Québec :
 
 
Chez Parrainage civique des MRC d’Acton et des Maskoutains, nous encourageons chaque femme à se dire oui en disant non à la violence. Nous méritons toutes le respect. Toutes les femmes, y compris celles doublement vulnérables, méritent ce monde d’inclusion où elles pourront évoluer sans avoir peur. 🧡💛🧡

12 jours d’action contre la violence faite aux femmes

Le consentement sexuel

(Publication sur notre page Facebook du 27 novembre 2021)

Dans le cadre des 12 Journées d’action contre la violence faite aux femmes, Parrainage civique des MRC d’Acton et des Maskoutains vous présente via le site d’Éducaloi, des informations importantes au sujet du “Consentement sexuel”.
Parce que peu importe la “petitesse” de l’acte à caractère sexuel, sans le consentement, c’est un acte violent. https://educaloi.qc.ca/capsules/le-consentement-sexuel/

Aussi, qu’en est-il du consentement sexuel des personnes vivant avec une déficience intellectuelle? Ou celle vivant avec un TSA et une DI? Plus d’informations pertinente à ce sujet en suivant ce lien : https://santemontreal.qc.ca/fileadmin/fichiers/professionnels/DRSP/sujets-a-z/SEXOclic/Agir/Jeunes_deficience-intellect-LRM.pdf

Ou encore, un document beaucoup plus détaillé et général; “Lignes directrices en matière de sexualité pour les personnes
présentant une déficience intellectuelle (DI) ou une DI et un
trouble du spectre de l’autisme (TSA)” par l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal disponible ici : https://www.laressource.ca/images/ressources/Lignes-directrices-v-longue-FR.pdf

Dire non à la violence, c’est se dire oui à soi.
🧡💛🧡

La violence conjugale

(Publication sur notre page Facebook du 28 novembre 2021)

Toujours dans le cadres des 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes, nous abordons maintenant le grave sujet qu’est la “Violence conjugale”.

Oui c’est un sujet grave, surtout si l’on songe au 18 féminicides de cette année au Québec. Espérons très fort que nous en resterons à 18 d’ailleurs.
Lorsque l’on fait allusion à la violence conjugale, rapidement on pense à ces femmes battues, voire même tuées.

Les formes de violence et ses conséquences

Il est plus rare de réaliser que cette violence se présente sous quantité d’autres formes… Parfois elle est même insoupçonnable et invisible pour la personne maltraitée et/ou son entourage. Elle peut même perdurer sur une très longue période, vicieusement, puis mener la personne maltraitée au suicide. Du moins à sa tentative. Ceci est une des nombreuses conséquences possibles de la violence. En effet, la violence et entre autres la violence conjugale, laisse toujours ses marques, elle traumatise pratiquement toujours à divers degrés. Des troubles anxieux, des troubles du sommeil, de la perte de mémoire, des troubles alimentaires, des problèmes de concentration, des douleurs chroniques, de la précarité financière ou encore des problèmes de dépendance, sont autant de conséquences possibles et cumulables.

Vulnérabilité de la femme handicapée

La violence conjugale se trouve aussi partout et à tout âge, dans tous les types de “couples” et dans toutes les sphères sociales. Le plus souvent toutefois, c’est la femme qui la subie. Et plus la femme en question est vulnérable, plus la violence risque d’être présente. On comprendra donc facilement que la femme qui vit avec une déficience intellectuelle ou avec un trouble du spectre de l’autisme doublé d’une DI sera encore plus vulnérable à des maltraitances de toutes sortes, y compris celle imposée par le conjoint. Il faut s’enlever de la tête que la femme handicapée n’a pas de relation conjugale ou même de relation sexuelle. C’est archi faux!!
Voici d’ailleurs à ce sujet “La trousse média” de l’Institut National de Santé Publique qui renferme quantité d’information de ressources.

https://www.inspq.qc.ca/violence-conjugale/comprendre/contextes-de-vulnerabilite/femmes-handicapees

Sources d’informations et ressources

Voici aussi ci-dessous, plusieurs autres ressources et sources d’informations pour toutes les personnes vivant des difficultés de violence conjugale. Et aussi pour toutes ces personnes, intervenants de près ou de loin avec des victimes de violence conjugale.
Ensemble, nous pouvons faire la différence.
Et bien sûr, si vous désirez simplement donner de votre bienveillance, nous vous invitons chaudement à communiquer avec nous (450-774-8758) et de vous informer sur nos services de jumelage. Plus l’isolement d’une personne vulnérable est brisé, moins la violence a de chance de s’implanter.

12 jours d’action contre la violence faite aux femmes

https://www.quebec.ca/famille-et-soutien-aux-personnes/violences/violence-conjugale#c62092

https://sosviolenceconjugale.ca/fr ou encore sur Facebook:  https://www.facebook.com/sosviolenceconjugale/

http://www.clesurlaporte.org/ ou encore sur Facebook : https://www.facebook.com/laclesurlaporte

Pour ne rien manquer de nos publications sur FACEBOOK, c’est ICI

Pour l’article paru dans les journaux en 2021 c’est ICI

 

L’empathie contre la violence

(Publication sur notre page Facebook du 2 décembre 2021)
 
L’empathie contre la violence, chez Parrainage civique, nous y croyons et la cultivons sans cesse!
 
Nous sommes encore aujourd’hui dans le thème de la lutte contre la violence faite au femmes. Les 12 jours d’action se poursuivent ainsi jusqu’au 6 décembre, mais aujourd’hui nous désirons partager avec vous ce que nous percevons comme une piste de solution à long terme contre toute forme de violence!
En fait, Mme Muriel Salmona, célèbre psychiatre française, clame que
 

“La violence n’est pas une fatalité, l’empathie est universelle”.

 
Dans son livre Châtiments corporels et violences éducatives, elle écrit que, “de façon innée, dès le plus jeune âge, les êtres humains sont des êtres sociaux, empathiques et solidaires vis-à-vis de leurs congénères.” On dit donc que l’empathie ne serait ni un feu à allumer ni un vase à remplir mais des braises ardentes à ne pas éteindre…
 
Dans ce texte,  on explique ce qui suit:
 
“Le rôle des neurones miroirs
 
Les neurones miroirs permettent de ressentir avec une grande justesse les émotions d’autrui, et cette contagion émotionnelle, pour laquelle les êtres humains sont programmés, leur donne la capacité de se mettre à la place de celui qui souffre. Muriel Salmona écrit que ,grâce à cette EMPATHIE, nous pouvons alors réagir immédiatement et mettre en œuvre une stratégie adaptée pour protéger la personne qui souffre, la secourir et la réconforter, même si nous n’en espérons aucune récompense.
 
De ce fait, et en toute cohérence, chaque être humain, et d’autant plus un enfant, s’attend tout naturellement à être l’objet de bienveillance et de sollicitude de la part d’autrui, particulièrement de ses parents et de ceux qui en ont sa garde, et à ce que sa détresse déclenche une réaction d’empathie par contagion émotionnelle.”
 
Suite à cette explication, on comprend donc que les comportements violents sont APPRIS et comme nous le disions dans notre texte du 25 novembre dernier, cette violence semble pour plusieurs beaucoup trop “normalisée” puisqu’elle est parfois subie dès le plus jeune âge!
 
En cultivant l’empathie dans sa société, on laisse donc moins de place pour la violence. Beaucoup moins de place et ça, les habitants du Danemark (les Danois) l’auront compris depuis longtemps! Ils ont même instauré dès le plus jeune âge des élèves, des cours d’empathie dans leur programme scolaire! Ces cours contribuent sans aucun doute à ce que les Danois figurent, années après années parmi les peuples les plus heureux de la planète! (voir ci-dessous quelques liens vers des textes à ce sujet.)
 
Chez Parrainage civique, nous constatons chaque jour l’œuvre bénéfique de l’empathie de ses bénévoles. Car oui, nous croyons et constatons qu’une des premières et grande qualité d’un membre bénévole est l’ampleur de son empathie!
Rappelons que cette dernière est tout simplement la capacité à se mettre à la place de l’autre afin de comprendre son mode de fonctionnement, ses pensées et ses émotions (joie, tristesse, souffrance…).
 
Cette capacité, ce super pouvoir même, offre à nos membres bénévoles une compréhension plus aigüe des souffrances vécues par certaines personnes, qui de par leur handicap, sont sujettes à subir plus de violence. C’est grâce à cette superbe empathie que ces personnes bénévoles sont carrément considérées comme des super héros au sein de notre organisme. Mais surtout, c’est entre autres grâce à cette merveilleuse qualité d’empathie que nos membres bénévoles sont venus à nous, pour nous aider dans notre mission de briseur d’isolement. Parce qu’elles comprennent et parce qu’elles sont conscientes qu’elles peuvent vraiment aider à améliorer notre monde.
 
Chez Parrainage civique nous travaillons fort à bâtir une société plus inclusive. Nous appuierions sans l’ombre d’un doute un programme gouvernemental qui viendrait instaurer des “cours d’empathie” comme au Danemark… En attendant, nous vous invitons à venir contribuer à notre vision de ce monde plus inclusif, soit en devenant bénévole (évidemment) ou encore simplement en réagissant à nos publications sur Facebook ou en les commentant et encore mieux, en les partageant. Nous rappelons qu’avec de simples clics de souris, vous pouvez donc être une aide précieuse… parce que tout le monde est capable de cette empathie salvatrice. Tout le monde l’a en soi, plus ou moins enfouie, mais toujours là. 🥰
🧡💛🧡
 
Pour nous rejoindre : 450-774-8758.
 
#parrainagecivique
#parrainageciviqueactonmaskoutains
 
Quelques textes intéressants :
 
 
 
 
 
 

Journée commémorative du 6 décembre – Polytechnique

On se rappelle douloureusement que le 6 décembre 1989 se déroulait une terrible tragédie à la Polytechnique de Montréal. 14 femmes furent assassinées par un homme armé qui s’était infiltré dans l’établissement. Un acte violent, calculé et purement antiféministe.

Ça fait plus de 30 ans et la volonté de Polytechnique d’honorer la mémoire des victimes perdure.

En commémorant ce douloureux événement, elle tient aussi à saluer le courage, la solidarité et le dévouement dont les membres de sa communauté ont fait preuve.

Avec cette journée commémorative, se termine les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes. Toutefois, il est évident que cette lutte ne doit jamais se terminer, sauf si un jour peut-être elle n’est plus nécessaire…

En attendant espérons-le et travaillons-y!

Chez Parrainage civique, nous vous invitons à vous souvenir des horreurs qu’ont subies et subissent encore les femmes. Elles sont nombreuses et malheureusement, ces violences sont encore plus fréquente pour les femmes qui vivent avec une limitation physique, intellectuelle ou avec un TSA…

Nous vous invitons donc à vous souvenir, mais surtout, nous vous encourageons à cultiver toujours et encore plus votre empathie.
Nous l’avons vu dernièrement et nous en sommes convaincus;
LE NIVEAU D’EMPATHIE EST INVERSEMENT PROPORTIONNEL AU NIVEAU DE VIOLENCE D’UNE SOCIÉTÉ.
Et si en plus vous pouvez faire rayonner cette empathie, ce super pouvoir, en faisant du bénévolat dans un Parrainage civique, vous favoriserez non seulement une personne plus vulnérable, mais aussi vous influencerez et sensibiliserez tous ceux et celles qui croiseront votre chemin!  Cerise sur le sunday; vous aurez des difficultés à croire tout ce que ce bénévolat vous apportera à vous! 🧡💛🧡

 

2 journées en symbiose avec la mission de Parrainage civique

À 2 jours d’intervalles, 2 journées en symbiose avec la mission de Parrainage civique des MRC d’Acton et des Maskoutains.

2 journées en symbiose avec la mission de Parrainage civique
C’était le 3 décembre que se tenait la Journée internationale des personnes handicapées. Une journée particulièrement significative pour l’organisme et qui se déroulait cette année sous le thème suivant.
 
« S’engager à bâtir une société plus inclusive où toutes et tous peuvent développer et mettre à profit leur capacité ».
 
Tous unis, il est possible de faire la différence!
 
Ce qui nous amène à souligner l’incomparable rôle que jouent les bénévoles au sein de notre organisme.
 
Les bénévoles sont d’inspirantes personnes pour les membres filleuls, mais aussi pour les gens qui sont témoins de leur activités de parrainage! Tout en ayant du plaisir, les jumelages sensibilisent toute une population à ce monde d’inclusion qui est si important pour assurer la continuité de l’être humain!
 
En plus, devenir bénévole chez nous ne fait pas que briser l’isolement d’une personne vivant avec des limitations; ça vient aussi agrandir les cercles sociaux de la personne qui offre de son temps! 
 
C’est donc dire que 1 nouveau bénévole = 2 nouvelles personnes plus heureuses! 
 
Aujourd’hui 5 décembre (et en tout temps), Parrainage civique des MRC d’Acton et des Maskoutains vous invite donc à remercier chaleureusement toutes les personnes bénévoles que vous connaissez. Nous célébrerons ainsi leur précieuse et essentielle contribution lors de cette Journée internationale des bénévoles.
 
Milles et une fois merci à tous chers bénévoles!  Vous colorez des vies! 
 
Vous êtes des créateurs d’amitié, des briseurs d’isolement et surtout à nos yeux et au yeux des membres filleuls, vous êtes des supers héros! Merci encore de votre implication pour ce monde d’inclusion! 💛🧡💛
 
Pour en savoir plus sur le rôle de parrain marraine, c’est ici!
 
Voici le lien vers le site web de l’Office des personnes handicapées du Québec pour plus d’information à ce sujet.
 
 

Journée pour l’élimination de la violence faite aux femmes

25 novembre ; Journée pour l’élimination de la violence faite aux femmes

Tout le monde sait ce qu’est la violence.

Nous l’avons tous déjà subie et même fait subir, ne serait-ce qu’à soi-même.

Nous savons tous à quel point ces agressions sont vécues partout, à tout âge et de toutes les manières.  Parfois, elle est tellement subtile et s’installe vicieusement sur une si grande période qu’elle n’est ni repérée par la victime, ni par son entourage.

Plusieurs la côtoient de tellement proche, qu’elle en devient quasi normale.   Nous grandissons et apprenons la vie en étant témoin et en goûtant cette violence. Certains plus que d’autres.

Violence et dévalorisation des rôles sociaux, particulièrement celui de la femme25 novembre ; Journée pour 

Avez-vous remarqué que la personne maltraitée est souvent jugée « faible » par son agresseur? Et que cette personne vulnérable est probablement celle dont le rôle social n’est pas adéquatement valorisé?

Ainsi, historiquement et encore aujourd’hui, la femme est particulièrement victime de cette violence.  Par exemple, selon les données de Statistique Canada (2018), 39% des femmes subiront une agression sexuelle dans leur vie, versus 14% chez les hommes.

La maltraitance des femmes vivant avec un handicap intellectuel ou physique

Si nous continuons la réflexion sur la dévalorisation des rôles sociaux, imaginez maintenant la violence subie par ces femmes qui vivent avec un handicap intellectuel ou physique. On ne peut nier qu’elles sont encore plus à risque de subir des agressions en tout genre.  Effectivement, toujours selon les données de Statistique Canada de 2018, environ 67% des femmes vivant avec une incapacité seront les victimes d’une agression physique ou sexuelle.  Uniquement concernant l’agression sexuelle, le 39% grimpe à 51% (+12%) chez la femme avec incapacité.  Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes!25 novembre ; Journée pour l’élimination de la violence faite aux femmes

L’Office des personnes handicapées du Québec mentionne que « selon les études, l’isolement social et la dépendance physique, émotionnelle ou financière envers les proches et les personnes qui prodiguent des soins contribueraient à expliquer la plus grande exposition des femmes avec incapacité à la violence, notamment la violence sexuelle et commise par un conjoint ou un ex-conjoint. »

Élimination de la violence faite aux femmes; des pistes de solutions

Chez Parrainage civique, nous sommes toutefois les témoins privilégiés pour constater que l’être humain est capable de mieux. D’ailleurs, s’il veut assurer sa pérennité, il n’en aura pas le choix.

Peut-être devrions-nous instaurer des cours d’empathie à l’école dès le plus jeune âge comme au Danemark?  Ça aiderait certainement à « dénormaliser » notre problème.

En attendant ce monde plus inclusif, n’hésitez pas à être la personne qui aidera celle qui en a besoin. Ne fermez pas les yeux. Tout le monde peut être ce sauveur.

Et à chaque femme qui subit cette violence, sachez que l’aide existe et que vous la méritez. Ne culpabilisez surtout pas, car ce n’est pas de votre faute. Jamais! En aucun cas!  Soyez empathique avec vous-même à partir d’aujourd’hui et le plus que vous pouvez.  Aimez-vous et respectez-vous.  Je le répète; VOUS LE MÉRITEZ!

Mettez vos limites et surtout, osez vous dire OUI!  Oui, à une vie sans violence.

En terminant, nous tenons à dire merci à ceux et celles qui prennent part à cette lutte, elle ne doit pas cesser.

Suivez tous nos écrits et photos sur notre page Facebook!

Julie Gosselin,

Responsable de la vie associative et des communications

Parrainage civique MRC d’Acton des Maskoutains